Troyes et sa bonneterie : histoire de la famille Lebocey.
«Troyes se situe dans l'Aube, Champagne-Ardenne.C'est la deuxième plus grande ville de Champagne-Ardenne en ayant 59 671 habitants devant chalon en Champagne. J'ai eu l'idée de réaliser cet article car en français nous avons lu Yvain, Le Chevalier au lion de chrétien de Troyes mais aussi parce que ma mère est née à Troyes et que sa famille a eu un rôle économique très important pour la ville.»
Troyes l'histoire d'une ville :
1. Troyes est une ville ayant des maisons à colombage, elle est la capitale des magasins d'usine (Lacoste, Dim, Petit bateau etc.) Elle contient un cœur historique riche : beaucoup d’hôtels particuliers et surtout la « Maison du boulanger » qui aujourd'hui accueille un musée de la ville. Cet endroit a joué un rôle stratégique pendant la seconde guerre et les atrocités de cette période : 68 civils exécutés. Elle fut la capitale française de la maille (bonneterie).
2. Les Grands constructeurs Troyens : LEBOCEY.
Entre 1889 et 1943, soit en l'espace de 54 années, l'entreprise Lebocey fut dirigée par Georges Lebocey (1889-1910)et par ses fils Jules et Gaston. Lebocey c'était le grand fabricant troyen de métiers à tricoter. Sa chute a été un choc pour toute l'Aube. Elle annonçait le séisme qui allait emporter l'essentiel de la bonneterie.
Bernard Lebocey : il a fait partie des grands patrons de Troyes. Il a dirigé pendant presque trente ans l'entreprise la plus prestigieuse du chef-lieu de l'Aube : les établissements Lebocey. Installée à la fois avenue Pasteur (aujourd'hui disparu) et faubourg Croncels, cette société fabriquait le produit le plus noble de la ville : des métiers circulaires pour la bonneterie. C'était avant que la marque Lactose ne se développe.
Car, de son vivant, ce qu'il a apporté fut peu souligné. L'entreprise ayant fermé ses portes dans les années 70 dans des conditions dramatiques, entraînant la suppression de plus de 600 emplois, rien que sur Troyes.
Bernard Lebocey était issu d'une « longue lignée d'entrepreneurs ». La société, née en 1844, a été dirigée par des hommes qui ont marqué l'histoire industrielle de l'Aube : Georges, Jules et Gaston Lebocey. (Gaston fut maire de la ville de Troyes).
Marie-Louise Lebocey : il convient d'intégrer aussi à la dynastie familiale le nom de Marie-Louise Lebocey, l'ancienne présidente de la société artistique. Elle dirigea l'entreprise après la mort prématurée de son mari pendant la Deuxième Guerre mondiale et jusqu'à ce que son fils Bernard, parti s'engager dans la 2e DB, puisse s'en occuper.
Ce bon sens lui a permis de développer de façon spectaculaire l'entreprise. Sous sa houlette, elle connaît un rayonnement mondial, exportant 85 % de sa production. « La première crise économique de 1973 vint au bout de son dynamisme. Cette crise emportera par la suite la plupart des usines de bonneterie ».
La fin d'une entreprise :
Lebocey disparaîtra complètement, quelques années seulement après avoir déposé le bilan. Pourtant un repreneur s'était mis sur les rangs mais le gouvernement préféra une solution française : une reprise par les ARCT de Roanne. Mais qui déposeront à leur tour le bilan.
« Bernard Lebocey fera face avec dignité, aussi bien dans sa vie, que dans ses biens », a souligné lors des obsèques sa nièce. Il travaillera d'abord pour un constructeur de métiers espagnol, à Barcelone, puis dans les assurances avant de devenir antiquaire avec sa seconde épouse.
Lors de la faillite, il habitait le château Lebocey, à Pont-Sainte-Marie. Mais comme celui-ci faisait partie des biens personnels qu'il avait gagés, il a dû le quitter. Les banques laisseront le château à l'abandon qui sera pillé, avant que des clochards n'y mettent le feu.
Ce château venait d'un héritage des Bonbon, autre grand nom de la bonneterie. Un Bonbon s'était marié avec une sœur de Gaston Lebocey. « Bernard ne l'avait pas acheté avec les fonds de l'entreprise. Il mettait tout son argent dans la recherche », affirme sa sœur.
Le parc : seul témoin d'une époque industrielle.
Si vous avez l'intention de visiter Troyes faites un détour par « le château » de la famille Lebocey qui aujourd'hui a disparu mais il a été aménagé en un parc qui contient beaucoup d'essence d'arbres qui se situent à Pont Sainte-Marie dans l’agglomération de Troyes et faites aussi un détour par le Musée du Vauluisant - Musée de la Bonneterie qui se situent en plein cœur de la ville de Troyes.
Grégoire .J (descendant des Lebocey !)
«Troyes se situe dans l'Aube, Champagne-Ardenne.C'est la deuxième plus grande ville de Champagne-Ardenne en ayant 59 671 habitants devant chalon en Champagne. J'ai eu l'idée de réaliser cet article car en français nous avons lu Yvain, Le Chevalier au lion de chrétien de Troyes mais aussi parce que ma mère est née à Troyes et que sa famille a eu un rôle économique très important pour la ville.»
Troyes l'histoire d'une ville :
1. Troyes est une ville ayant des maisons à colombage, elle est la capitale des magasins d'usine (Lacoste, Dim, Petit bateau etc.) Elle contient un cœur historique riche : beaucoup d’hôtels particuliers et surtout la « Maison du boulanger » qui aujourd'hui accueille un musée de la ville. Cet endroit a joué un rôle stratégique pendant la seconde guerre et les atrocités de cette période : 68 civils exécutés. Elle fut la capitale française de la maille (bonneterie).
2. Les Grands constructeurs Troyens : LEBOCEY.
Entre 1889 et 1943, soit en l'espace de 54 années, l'entreprise Lebocey fut dirigée par Georges Lebocey (1889-1910)et par ses fils Jules et Gaston. Lebocey c'était le grand fabricant troyen de métiers à tricoter. Sa chute a été un choc pour toute l'Aube. Elle annonçait le séisme qui allait emporter l'essentiel de la bonneterie.
Bernard Lebocey : il a fait partie des grands patrons de Troyes. Il a dirigé pendant presque trente ans l'entreprise la plus prestigieuse du chef-lieu de l'Aube : les établissements Lebocey. Installée à la fois avenue Pasteur (aujourd'hui disparu) et faubourg Croncels, cette société fabriquait le produit le plus noble de la ville : des métiers circulaires pour la bonneterie. C'était avant que la marque Lactose ne se développe.
Car, de son vivant, ce qu'il a apporté fut peu souligné. L'entreprise ayant fermé ses portes dans les années 70 dans des conditions dramatiques, entraînant la suppression de plus de 600 emplois, rien que sur Troyes.
Bernard Lebocey était issu d'une « longue lignée d'entrepreneurs ». La société, née en 1844, a été dirigée par des hommes qui ont marqué l'histoire industrielle de l'Aube : Georges, Jules et Gaston Lebocey. (Gaston fut maire de la ville de Troyes).
Marie-Louise Lebocey : il convient d'intégrer aussi à la dynastie familiale le nom de Marie-Louise Lebocey, l'ancienne présidente de la société artistique. Elle dirigea l'entreprise après la mort prématurée de son mari pendant la Deuxième Guerre mondiale et jusqu'à ce que son fils Bernard, parti s'engager dans la 2e DB, puisse s'en occuper.
Ce bon sens lui a permis de développer de façon spectaculaire l'entreprise. Sous sa houlette, elle connaît un rayonnement mondial, exportant 85 % de sa production. « La première crise économique de 1973 vint au bout de son dynamisme. Cette crise emportera par la suite la plupart des usines de bonneterie ».
La fin d'une entreprise :
Lebocey disparaîtra complètement, quelques années seulement après avoir déposé le bilan. Pourtant un repreneur s'était mis sur les rangs mais le gouvernement préféra une solution française : une reprise par les ARCT de Roanne. Mais qui déposeront à leur tour le bilan.
« Bernard Lebocey fera face avec dignité, aussi bien dans sa vie, que dans ses biens », a souligné lors des obsèques sa nièce. Il travaillera d'abord pour un constructeur de métiers espagnol, à Barcelone, puis dans les assurances avant de devenir antiquaire avec sa seconde épouse.
Lors de la faillite, il habitait le château Lebocey, à Pont-Sainte-Marie. Mais comme celui-ci faisait partie des biens personnels qu'il avait gagés, il a dû le quitter. Les banques laisseront le château à l'abandon qui sera pillé, avant que des clochards n'y mettent le feu.
Ce château venait d'un héritage des Bonbon, autre grand nom de la bonneterie. Un Bonbon s'était marié avec une sœur de Gaston Lebocey. « Bernard ne l'avait pas acheté avec les fonds de l'entreprise. Il mettait tout son argent dans la recherche », affirme sa sœur.
Le parc : seul témoin d'une époque industrielle.
Si vous avez l'intention de visiter Troyes faites un détour par « le château » de la famille Lebocey qui aujourd'hui a disparu mais il a été aménagé en un parc qui contient beaucoup d'essence d'arbres qui se situent à Pont Sainte-Marie dans l’agglomération de Troyes et faites aussi un détour par le Musée du Vauluisant - Musée de la Bonneterie qui se situent en plein cœur de la ville de Troyes.
Grégoire .J (descendant des Lebocey !)