LE PINLA ET LA TUTOR
Ca sert à rien de détaler, faut partir au coup de pistolet.
Le pinla et la tutor vont te faire une p’tite démo.
« J’te parie quinze balles que j’arrive avant toi au supermarché
Toi ? Avant moi ? T’es sûre de ton coup ? répond le pinla.
Ma p’tite vieille, pense à ce que tu racontes.
T’aurais pas oublié tes médocs contre l’Alzheimer ?
Vieille ou non, j’y arriverais quand même, p’tit prétentieux !
Le fric mis sur la table
On tire le coup de feu et la course commence.
Savoir qui est l’arbitre,
On s’en fiche totalement.
Le pinla, le derrière en feu, n’avait que quatre enjambées à faire,
Comme celles qu’il fait
Quand il a les chiens au derrière, les envoie promener
Et leur dit : « on se revoit à la Saint Glinglin ! »
Comme il me reste du temps pour brouter, se dit-il,
Pour piquer un som’ et pour écouter
D’où est – ce que le vent vient, il laisse la mémère
Faire sa promenade de santé.
Elle part, elle s’y met à fond ;
Elle se dépêche mais pas trop quand même.
Le pinla s’en foutait que la tutor ait pris de l’avance
Car il ne la trouve pas à sa hauteur,
Pense, pour sa réputation,
Qu’il vaut mieux partir plus tard.
Il bouffe, il roupille, il part dans son délire
En oubliant le pari. A la fin quand il voit
La vieille arriver au bout du parcours,
Il court comme un dératé, mais ses grands pas
Ne servent à rien : la mamie avait déjà la médaille au cou.
« Bah, alors ! lui balance-t-elle, t’as pigé que
Ca sert à rien de décaniller ?
J’ai gagné ! T’imagines
Si en plus t’avais eu une baraque sur le dos ? »
D’après Jean de La Fontaine « Le lièvre et la tortue »
Ilona S et Lisa B 6ème 2
Ca sert à rien de détaler, faut partir au coup de pistolet.
Le pinla et la tutor vont te faire une p’tite démo.
« J’te parie quinze balles que j’arrive avant toi au supermarché
Toi ? Avant moi ? T’es sûre de ton coup ? répond le pinla.
Ma p’tite vieille, pense à ce que tu racontes.
T’aurais pas oublié tes médocs contre l’Alzheimer ?
Vieille ou non, j’y arriverais quand même, p’tit prétentieux !
Le fric mis sur la table
On tire le coup de feu et la course commence.
Savoir qui est l’arbitre,
On s’en fiche totalement.
Le pinla, le derrière en feu, n’avait que quatre enjambées à faire,
Comme celles qu’il fait
Quand il a les chiens au derrière, les envoie promener
Et leur dit : « on se revoit à la Saint Glinglin ! »
Comme il me reste du temps pour brouter, se dit-il,
Pour piquer un som’ et pour écouter
D’où est – ce que le vent vient, il laisse la mémère
Faire sa promenade de santé.
Elle part, elle s’y met à fond ;
Elle se dépêche mais pas trop quand même.
Le pinla s’en foutait que la tutor ait pris de l’avance
Car il ne la trouve pas à sa hauteur,
Pense, pour sa réputation,
Qu’il vaut mieux partir plus tard.
Il bouffe, il roupille, il part dans son délire
En oubliant le pari. A la fin quand il voit
La vieille arriver au bout du parcours,
Il court comme un dératé, mais ses grands pas
Ne servent à rien : la mamie avait déjà la médaille au cou.
« Bah, alors ! lui balance-t-elle, t’as pigé que
Ca sert à rien de décaniller ?
J’ai gagné ! T’imagines
Si en plus t’avais eu une baraque sur le dos ? »
D’après Jean de La Fontaine « Le lièvre et la tortue »
Ilona S et Lisa B 6ème 2